Ben nafa ka tia

juin 2012

Ben nafa ka tia (en dioula « travailler ensemble est bénéfique ») est avant tout une belle aventure humaine. C’est une rencontre entre la coopérative de potières de Ouolonkoto au Burkina Faso avec Jeanne Delafosse, Annabel Olivier et moi-même. Alors que le film de Jeanne remportait un prix au festival international du film sur l’argile et le verre de Montpellier en 2011, le livre d’Annabel et moi était en préparation avec les éditions Lirabelle.

DVD-dessins animés

Jean Cubaud, à partir des livres et disques « contes du Burkina Faso », a réalisé cinq dessins animés d’une dizaine de minutes. Inspiré des illustrations originales, ce support propose une nouvelle façon de découvrir ces contes.

Sont parus pour l’instant : « Tiguê Guêlê, celui qui a la main dure » « Le lièvre et le singe » « La colline au serpent »

Dieu, l'abeille et Gouna

« Autrefois, Dieu avait pour compagnons l’abeille et l’oiseau Gouna. Un jour qu’ils discutaient, ils en vinrent au point de savoir qui était le plus âgé d’entre eux... » Dans ce mythe sénoufo des origines, nous découvrons le dieu fondateur et ses démêlés avec ses créations. En même temps, nous sont révélés la sagesse de sa mère, la recette du dolo, et comment aujourd’hui vient la pluie.

Elsa Huet, qui a déjà illustré Niamanto, a mis tout son talent pour mettre cette histoire en images.

Siaka

Siaka est une des rares versions africaines du conte « le mort reconnaissant », associé à « l’épouse maléfique ». François Bamba et moi l’avons recueilli en 2002 auprès de Moustapha Traoré, de l’ethnie sénoufo. Il a tenu à nous transmettre l’enseignement qu’il y trouve en tant que musulman.

Claudie Guyennon-Duchêne a illustré cet album en y mettant beaucoup de force, d’émotion, et toute sa connaissance de l’Afrique de l’Ouest.

Les funérailles de l'éléphant

« Autrefois tous les animaux de la brousse se rassemblaient pour la palabre. Pour célébrer leurs morts, ils choisissaient chaque année un grand espace qu’ils débrouissaillaient. » L’éléphant s’inquiète : comment pourra-t-il être enterré « dignement » ? Ce conte sénoufo, sous couvert d’une farce, nous explique pourquoi le lièvre vit caché. Mais ce conte ne serait-il pas une fable qui stigmatise les défauts de l’homme, l’animal n’en étant qu’une représentation imagée ?

Hassan Musa, peintre et calligraphe soudanais, l’a illustré de façon très originale.